Fujio et Mitsuo, deux ouvriers, n’ont qu’un seul rêve : devenir des champions de jiu-jitsu, un art martial qu’ils pratiquent jour et nuit, y compris pendant leurs heures de travail. Mais leurs rêves s’écroulent quand ils tuent accidentellement leur insupportable patron et partent l’enterrer sur le Fuji Noir, une montagne d’ordures contaminée par des tonnes de déchets toxiques. Un mélange explosif qui finit par donner naissance à une armée de zombies affamés de chair fraîche qui déferle sur Tokyo. Un combat sans merci commence entre les deux survivants et les assaillants qui tourne vite court et voit les deux amis séparés à jamais. Quelques années plus tard, une nouvelle société post-apocalyptique tente de survivre. Pour le meilleur et pour le pire.
Dans la droite ligne d’un Romero, Tokyo Zombie multiplie les clins d’œil aux meilleures références du genre, du Jour des Morts Vivants à Shaun of the Dead, tout en adoptant une approche foncièrement nouvelle. Par un trait volontiers maladroit (inspiré par Shiriagari Kotobuki, le style heta uma), Yusaku Hanakuma lâche sur la page une énergie communicative et libératrice. Un tel succès au Japon, que le manga a aussitôt été adapté en film (disponible en France en DVD)