Bacs to basics - Votre éditeur manga Depuis 2008
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De retour à Chicago après deux ans d’absence, Vladimir retrouve avec bonheur Hugh, son vieil ami de fac. Sous ses airs de play-boy, ce dernier cache une peine terrible : il est obsédé par un étrange rêve qui le plonge la nuit dans un manoir Victorien. Intrigué par son histoire, le très terre à terre Vladimir décide de mener une enquête afin de faire la lumière sur le mal qui hante son ami.
Un titre labyrinthique, à l’atmosphère quasiment borgésienne. Un vertige à la charnière entre rêve et réalité, dont la quête impossible de ses personnages se jette dans le mystère pour mieux imprégner le lecteur de sa lancinante poésie. Volontairement déroutant, Liddell au clair de Lune est une oeuvre à la croisée du shôjo et du fantastique. Il s’agit du premier titre de l’autrice Yoshimi Uchida publié en France.
Scénario et dessin : Yoshimi UCHIDA
Traduit du japonais par : Alexandre Fournier
Nombre de volumes : 3
Nombre de pages : 185
Année de publication originale : 1983
Année de publication française : 2021
Format : 14,5X21
ISBN : 978-2-37412-294-6
Mot sur l’auteur :
Yoshimi Uchida est une mangaka japonaise née en 1953. Dès la création du
magazine Bouquet par la Shueisha, en 1978, elle est invitée à y publier son travail, ce qu’elle fera pendant cinq ans. Elle y publie les premiers chapitres de sa série la plus longue et la plus réputée : Liddell, au clair de lune, qui s’est ensuite étendue sur trois volumes.
Uchida pris sa retraite en tant que scénariste à l’âge de 32 ans. Elle publie sa dernière histoire en 1985, puis quelques illustrations à la fin des années 1980, et prend ses distances du public. Ses livres japonais sont difficiles à acquérir, de par sa volonté de ne pas les rééditer. Toutefois, trois de ses titres sont édités par Black Box : Liddell, au clair de lune, La Locomotive de l’Innocence et Le Vaisseau Étoilé.
Son style graphique s’inspire à la fois du style shojo et de peintres européens, notamment de préraphaélites tels qu’Edward Burne-Jones.
Synopsis :
L’histoire s’ouvre sur le retour de Vladimir à Chicago, après deux ans d’absence. Ce
voyageur vagabond retrouve ses amis les plus proches, Vi et Hugh. Vi poursuit sa carrière de designer de mode. Hugh, quant à lui, travaille comme directeur artistique. Ce dernier est hanté, depuis de nombreuses années, par le même rêve : « Je me réveille dans des combles, avec pour seule source de lumière le ciel bleuâtre. Je descends un escalier, je tombe sur un étage immense. À gauche, une grande pièce. J’aperçois depuis la vitre une forêt dense et un lac. Le matin approche, le ciel retrouve de ses couleurs et la lune tire sa révérence. ». Lui et Vladimir cherchent alors ensemble l’origine de ce rêve, une fouille bien labyrinthique et complexe. Vladimir devient obsédé par la question, et mobilise toutes les
ressources dont il dispose pour découvrir la source de ce problème, qui peut s’avérer plus dangereux pour Hugh que ce qu’on pourrait croire.
Points forts et faibles :
Le style de dessin qui s’éloigne du style “classique” manga : les personnages ont
des proportions semi réalistes, qui rappellent beaucoup les bandes dessinées franco-belges. Son style est très contemporain, il se distingue vraiment des shojos habituels. On sent, dans le trait de Yoshimi Uchida, un croisement de références artistiques picturales et stylistiques qui lui donne réellement un style singulier dans le genre.
La force du premier tome vient de sa trame de fond : une sorte d’aura fantastique se tisse progressivement autour de Hugh. On a, de plus en plus, le sentiment qu’il appartient à un autre monde. Ce point est accentué vers la fin de l’œuvre, avec la discussion entre Vi et Vladimir, mais était déjà implicitement introduit par l’autrice dès son début. Je fais ici référence à la scène où Vladimir est persuadé, sans raison apparente, que son ami ne respire plus, bien avant d’apprendre l’histoire de la femme ne s’étant jamais réveillée de son rêve. Hugh a un côté insaisissable, qui intrigue immédiatement. Il paraît aussi hors de portée que son rêve.
L’histoire croise différents thèmes, entre romance, mystère, fantastique, philosophie et psychologie, la narration est vraiment riche. Liddell aborde la question de la frontière entre rêve et réalité en la brouillant. Ce premier tome apporte une exposition efficace au problème de Hugh, Vladimir et Vi, qui pousse le lecteur à en demander plus.
Le cadre américain de l’histoire est assez dépaysant. Le cadre m’a notamment beaucoup fait penser à la série Veil (2018) de Kotteri. Les illustrations des deux œuvres partagent une même poésie, à mon sens.
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